Comment raconter mes petites randos dans les Pyrénées sans parler de Gilou et de Dov ?
En gros, vous parlez un peu de sport au boulot avec 2 gars sympas qui vous disent "tiens, pourquoi tu viendrais pas avec nous faire un tour dans les Pyrénées. On part 3 ou 4 jours , circuit sans difficulté, nuits en refuges et 1 ou 2 sommets 3000". Vous ne connaissez pas la montagne, et vous aimez les expériences nouvelles. Le grand air, un peu de sport ... pourquoi pas ... donc vous répondez "je veux bien essayer ...".
Et fin juin, vous vous retrouvez en train de monter, de monter, de monter sur des sentiers qui n'en finissent pas, sous un soleil tapedur, 16 kg sur le dos ("mais qu'est-ce que j'aurais dû laisser dans la voiture ? ..."), des tucs genre crampons et piolet plus ou moins bien accrochés ("là ça fait montagnard mais j'sais pas m'en servir !"), des chaussures neuves qui essaient de faire bon ménage avec les super chaussettes Décat Grande Rando et la peau des pieds bien tendre. Et tout un groupe de copins/copines qui, comme vous, attend le moment du Gilou : "bon on fait une petite pause !! " BONHEUR !
Et le Dov, pendant la pause, regarde la carte et l'horizon montagnard. On fait confiance, on fait confiance ....
Et on a raison car on découvre le premier refuge.
Généralement, faire étape dans un refuge c'est une initiation inoubliable à la vie en communauté ! L'instinct de survie fait vite trouver les astuces pour classer géographiquement gros ronfleurs et moins gros ronfleurs, récupérer les bouchons d'oreilles, trouver la couchette la moins à pic (on sait jamais, en cas de besoin cette nuit ....). Et puis, on fait de l'écologie pratique, surtout au niveau des sanitaires et toilettes .....
Mais les paysages sont magnifiques, l'ambiance incroyable, le sentiment de liberté palpable. Le plaisir de vaincre les difficultés ensemble et de tous se retrouver au sommet : un vrai bonheur. Bref, vous avez attrappé le virus de la rando en montagne ! Virus qui donne des accès de fièvre randonneuse individuelle et collective !
Les coupables :
Merci à eux et que ça continue !