Canyon des Bardenas (suite)
Canyon des Bardenas (2)
Sentier du canyon
Aujourd'hui, avec le lever du soleil, nous partons pour les falaises et les "sommets" des Bardenas. D'après la météo, le temps doit être splendide. Les couleurs chaudes des zones désertiques et le vert des champs cultivés composent un tableau somptueux.
Je me gare sur ce qui ressemble à une aire de parking, juste avant un sentier marqué d'un panneau de sens interdit. Et je commence à marcher dans un canyon encore à l'ombre. Paysage impressionnant. Falaises, silence, ravines.
Le sentier, ce que je ne sais pas encore, va me mener au sommet de cette "mesa", sur le Rallon.
Le soleil commence à gagner du terrain et les premiers vautours se positionnent .....
A suivre.
Espagne, Pologne, France
Beaucoup de nuages et attente d'un hypothètique et ultime rayon de soleil .....
Et ce sont les phares d'un véhicule arrivant à toute allure sur la piste qui apportent un peu de lumière. Irruption dans le paysage d'un gars chargé d'un appareil photo sur pied. Il se précipite vers le castil de tierra et commence à mettre en place le matériel. Nous échangeons quelques mots en espagnol avant de nous apercevoir que l'anglais serait plus efficace ! Sur ce, les derniers rayons de la journée transpercent les nuages.
Sur la droite une petite silhouette de photographe polonais.
Pendant que Remi, photographe Polonais, fait ses photos en pose (il compte les secondes) et m'invite à le suivre ("Come, come, the light ..."), je m'amuse à l'immortaliser en pleine action.
En nous recroisant autour de la roche sculptée, il me fera remarquer des empreintes dans la boue : ce sont les siennes laissées la veille alors qu'il pleuvait .....
J'ai compris que Remi faisait une série de photos (reportage ?) au Portugal et en Espagne avant de retourner en Pologne.
Depuis, je lui ai envoyé les photos et nous avons échangé qq messages.
Moment sympa et rencontre avec un photographe de talent.
Castil de tierra (1)
Sur tous les dépliants touristiques, on voit la photo de ce "monument". Je l'ai même sur la porte de ma chambre à la casa rural. Oui mais où est-il ? Il va faire bientôt nuit, le temps est couvert et je n'ai pas trouvé le "Castil de tierra" ....
Peut-être là-bas, à l'écart des falaises ?
C'est bien ça ! Et maintenant, un petit rayon de soleil serait le bienvenu .....
Dans quelques minutes, le soleil couchant ... et l'arrivée de Remi.
castil de tierra = castill de tierra = cabeza de castildetierra.
Première incursion dans les Bardenas
Une fois passé le panneau d'info du parc, le paysage s'avère un peu "plat" avec ses parcelles cultivées. Puis, au bout de quelques centaines de mètres on se rend compte que ce n'est pas si "plat" que ça ! Le travail de l'érosion devient bien visible et spectaculaire.
Je mets une image de la partie centrale des Bardenas, celle que j'ai arpentée pendant 2 jours. En vert la piste autorisée à la circulation automobile.
Voyant un genre de falaise au loin, je décide de passer par la droite du camp militaire.
Ce n'est pas l'enceinte du camp militaire, mais un des quelques enclos à moutons présents dans le parc.
Arrivée devant des montagnes que je "visiterai" le lendemain.
Les roches érodées dessinent des silhouettes étranges .....
Le point blanc est un vautour percnoptère.
A suivre : Castill de Tierra
Arrivée et installation à Arguedas
Arrivé avant 16 h au village d'Arguedas, j'ai commencé à me balader aux alentours en attendant de contacter "ma" casa rural.
Alors côté bordure cultivée des Bardenas, faut bien dire que le plastique noir est roi, et qu'il part en lambeaux sous l'effet d'un vent soutenu créant une décoration identique à celle existant près de nos grandes surfaces commerciales ! Seule différence la couleur.
Par la suite, dans les Bardenas, je ne verrai plus ça (heureusement).
Rencontre dans le village avec un agriculteur et son épouse (je crois ...) en pleine mécanique sur son tracteur. Je leur demande où se trouve mon lieu d'hébergement, ce qu'ils m'indiquent facilement car je suis garé à 50 m du gîte ! Ensuite échange sur la ruralité locale et ce fameux plastique : je ne saurai pas à quoi il sert exactement car mon interlocuteur me dit être un agriculteur écologiste et n'utilise pas de plastique ! J'apprends également qu'il travaille à temps partiel dans un centre de loisirs proche : "Senda Viva". Il m'invite à y faire un tour mais je n'aurais pas le temps. Je les quitte avec toute une documentation qu'ils me donnent. Je regrette de ne pas avoir photographié ces personnes vraiment très sympas. En pluss j'ai eu l'impression de tout comprendre de leur espagnol .....
Téléphone à Teresa, ma logeuse. J'avais réservé par Internet. Je suis seul locataire à La Bardena Blanca mais ce sera plein à partir du jeudi suivant (semaine sainte oblige).
Une fois les valises déposées et après avoir discuté avec Teresa de la route + précautions à prendre*, direction le Parc Naturel des Bardenas Reales de Navarre !
* : j'avais lu dans le site Internet déjà cité que les lieux n'étaient pas accessibles avant 8 h le matin et juste avant le coucher du soleil. A mon interrogation, Teresa me rassure : il n'y a pas de règlement de ce style, c'est juste que la nuit on peut se perdre dans le parc .....
Traversée d'une sorte de petite banlieue du village avec un bel ensemble graffitis/mobs avant d'arriver à l'entrée du parc naturel. A partir de maintenant, on roule sur de la piste ..... (oui, je sais, l'été ça fait une chaude piste ...).
Que je dise également qu'au centre du parc se trouve un terrain militaire bien évidemment interdit, surtout qu'ils y font de temps à autres des exercices de bombardements .....
Route pour Las Bardenas
Reprenons l'ordre chronologique de mon séjour. J'en profite pour créer les catégories destinées aux différentes étapes.
En route par le Pays Basque, Pampelune et la route des écoliers avant d'arriver à Las Bardenas Reales et mon point de chute Arguedas.
Côté espagnol, je serai constamment accompagné par ça :
Développement impressionnant des parcs éoliens et photovoltaïques !
Avant d'arriver à Arguedas, une image de campagne verdoyante.