Rando fraîcheur Haut-Aragon
En route pour les sources dans les bois et la curiosité appelée "el chorro"
Rando type montagnes russes d'environ 3 h 30 AR sans traîner - Sentier sous-bois, à flanc de montagne avec le torrent en contrebas. Agréablement frais.
Parking à Lafortunada/Badain, direction église. La piste est bien balisée sauf où on en aurait besoin ! Arrivée sur la confluence de 2 torrents, la piste principale descend à droite jusqu'à une passerelle. Attention, ne pas faire comme moi, attendre d'être sur la terre ferme pour manoeuvrer le capuchon de l'objectif photo, sinon il va vous échapper, tomber sur la passerelle, rebondir 1 fois et, au prix d'un superbe saut périlleux, plonger dans les eaux tourbillonnantes, direction Badain par le rio Irués !
Une fois de l'autre côté de la passerelle, prendre à gauche, le long du rio -> fuentes puis el chorro.
Si tu tournes à gauche avant la passerelle, le sentier va dans les bois et offre une vue sur les cascades venues des sources.
Retour sur notre sentier principal. Traversée à gué de sources qui sortent de la mousse et entre les racines avant de rejoindre le torrent en cascades. Bruit et humidité.
Direction el chorro.
Un graffiti pour signaler qu'il n'y a pas souvent suffisement d'eau pour que cette résurgence soit spectaculaire.
Attention, l'ensemble du sentier nécessite de bonnes chaussures mais la fin du circuit demande de prendre quelques précautions car c'est très humide, étroit et glissant.
El chorro perdu dans les feuillages donne naissance à un torrent puissant. Pour une fois qu'il "crachait", impossible de le photographier correctement ! Trop dangereux et trop de feuilles.
En fin d'après-midi, atmosphère (très) fraîche et vert foncé.
Retour par le même chemin.
A suivre : images du Mont Perdu
eau soudaine en Haut-Aragon
ronde des vautours
En fin d'après-midi, toute petite grimpette, histoire d'avoir des vues différentes sur la montagne avec le soleil déclinant. En +, j'avais repéré un sentier improbable à flanc de ravines. Fallait que je teste .....
De fait, c'est un autre sentier qui permet d'atteindre la hauteur espérée. Le sentier initial a été partiellement emporté par la pluie.
Arrivé, je m'assois tranquille pour profiter de la quiètude des lieux. Quand j'écris je m'assois, en vérité je suis quasi couché et profite d'un temps superbe. Soudain, une ombre entre le soleil et moi : un vautour. Il se met à tournoyer à l'aplomb de mon bivouac mais à distance raisonnable. Puis d'autres arrivent. J'ai l'impression d'être le centre d'intèrêt des bestiaux !
Dans la lumière de cette fin de journée, les plumages jouent ombre et lumière.
Dix-huit vautours au maximum de la ronde observatrice. Puis, à un moment, les oiseaux décrochent pour partir vers un autre tournoiement.
J'avais déjà observé ce comportement : ils doivent se demander si le bout de viande en bas qui ne bouge plus ne serait pas un repas potentiel. En plus, après avoir bien transpiré lors de la grimpette, le bout de viande en question doit dégager une odeur attirante et facilement repèrable pour un vautour. La première fois que j'ai vécu ça, c'était juste après une brève sieste en altitude : tu ouvres les yeux et découvres une flopée de vautours qui tournoient au-dessus de toi ... ça surprend !
A suivre : quelques paysages avant de reprendre de la hauteur.
matin avec les vautours
Le vautour aragonais est joueur ou plutôt le photographe ne sait pas trop quels sont les critères qui vont décider de l'envol des rapaces. Certains vautours partent à l'aube, d'autres à 14 h !!
Donc ce matin arrivée en hauteur à l'aube et ... des vautours sur le passage !!
Première fois que je les trouve à cet endroit. Bien évidemment, après m'avoir bien regardé ils prennent leur envol. Déjà pas content de moi pour les avoir involontairement dérangés, je me demande si je ne ferai pas mieux de redescendre. Coupant la poire en 2, je décide de me planquer dans le coin et de ne pas aller plus haut, car d'autres vautours peuvent être encore perchés.
Je vais passer ainsi quelques heures avec des vautours qui vont et viennent, y compris se percher. Pas de départ massif comme la veille.
Certains passent si près que j'ai l'impression d'entendre une vieille camionette arriver : bruit de l'air dans les ailes repliées lors des approches. C'est surprenant ..... et très beau.
Même si ma présence ne semble pas les gêner, j'arrête l'observation et redescends en profitant d'un moment de creux dans la voltige.
Et j'aurai l'occasion de faire des images au passage, sur le chemin de la redescente, avec des oiseaux bien présents.
A suivre : quand ce sont les vautours qui viennent voir le randonneur
Envol sans moi
Les vautours, j'avais repéré leurs lieu et heure d'envol lors de mon passage fin avril. C'est pourquoi, dès l'aube, j'étais à l'affût dans la montagne. De très beaux mouvements de brume, quelques vautours "d'altitude", des chocards mais calme plat.
Passe l'heure d'envol constatée au printemps. Passe 1 heure de plus puis 2 heures de plus. Un troupeau de moutons commence à approcher et pas grand-chose à se mettre sous l'objectif. Arrive midi et décision de partir pour découverte autre lieu.
Descente et, bien évidemment, à mi-chemin du retour, une ombre passe : un vautour qui plane juste au-dessus de l'endroit qui m'a hébergé pendant 4 heures !! Et puis 2,3, une dizaine qui prennent les ascendants !
La photo animalière est affaire de patience ......
Brumes d'Aragon
Le bivouac "a casa"
Une bonne adresse pour se loger et bien manger, le tout à un prix très raisonnable : casa Quino. Emplacement idéal de ce petit hôtel très sympa (patron parle français et passe la main à son neveu qui lui, ne parle pas francés) pour rayonner sur Chistau, Pena Montanesa, Anisclo. Lieu hospitalier découvert lors d'une rando groupe avec guide.
Objectifs de ces 3 jours pleins en haut-Aragon : confirmer les rencontres paysages et animaux amorcées lors des 2 précédents séjours. Arrivée sous la pluie et le froid, mais la météo annonce beau temps pour les jours à venir.
A suivre : la brume de San Victorian