Rando de l'équipe "boulot" - qui comporte de + en + de retraités ... - dans le massif du Néouvielle fin juin.

Météo à 10 jours (Toulouse)


Le Néouvielle, je n'en connais que les bords de lacs (famille et rando découverte) et les discussions sur le recul des glaciers.

Le programme concocté par Gilou et Dov :

Jour 1 : Parking du lac de l’Oule (1 véhicule à Orédon et 1 au parking de l’Oule)

Parking 1590m --> lac de l’Oule 1820m --> refuge de Bastan 2220m.

Jour 2 : Refuge de Bastan 2220m --> col de Bastanet 2500m --> pic de Bastan 2715m --> col de Bastanet 2500m --> lac de la Hourquette 2400m --> hourquette de Caderolles 2500m --> lac de Bastan --> laquets de Port Bielh --> lac de Gourguet 2220m --> lac Supérieur 2325 m --> col 2400m --> col d’Aumar 2360m --> lac d’Aumar 2200m --> Orédon 1850m (Navette suivant l’heure). Récupération du véhicule du parking de l’Oule

Si trop long, sup. pic de Bastan

Jour 3 : Orédon --> Cap de Long (en voiture, retour d’un véhicule à Orédon)

Lac de Cap de Long 2160m --> Pas du Gat 2465m --> crête de Barris --> glacier de Néouvielle --> pic de Néouvielle 3090m --> brèche de Chaussenque --> hourquette d’Aubert 2500m --> lac d’aubert 2200m --> Orédon (navette suivant l’heure). Récupération du véhicule au Cap de Long et descente d’un véhicule au parking de l’Oule

Si trop long, sup. brèche de Chaussenque.

Jour 4 : Orédon --> col d’Estoudou 2260m --> lac de l’Oule 1820m --> parking 1590m. Récupération du véhicule d’Orédon

Merci Clair'O ! et puis tu me fais penser qu'il n'y a pas que des mecs sur les pentes et au sommet, ya aussi des super nanas !

Rando solo, randos avec copains, rando avec guide ...

Découverte des sierras en groupe avec Gégé il y a qq années. Gérard Aubac est basé à St Lary et, outre le fait d'être un pro (vu la gestion efficace d'une personne tétanisée par le vertige), ce n'est pas un triste .....

http://www.pyrenees-rando.com/

Cette découverte avec guide et groupe sympas était en septembre. Si cela m'a servi à faire un premier repérage des lieux, le mois, quant à lui, n'est pas le plus intéressant -> tout est desséché !

Comment raconter mes petites randos dans les Pyrénées sans parler de Gilou et de Dov  ?

En gros, vous parlez un peu de sport au boulot avec 2 gars sympas qui vous disent "tiens, pourquoi tu viendrais pas avec nous faire un tour dans les Pyrénées. On part 3 ou 4 jours , circuit sans difficulté, nuits en refuges et 1 ou 2 sommets 3000".  Vous ne connaissez pas la montagne, et vous aimez les expériences nouvelles. Le grand air, un peu de sport ... pourquoi pas ... donc vous répondez "je veux bien essayer ...".

Et fin juin, vous vous retrouvez en train de monter, de monter, de monter sur des sentiers qui n'en finissent pas, sous un soleil tapedur, 16 kg sur le dos ("mais qu'est-ce que j'aurais dû laisser dans la voiture ? ..."), des tucs genre crampons et piolet plus ou moins bien accrochés ("là ça fait montagnard mais j'sais pas m'en servir !"), des chaussures neuves qui essaient de faire bon ménage avec les super chaussettes Décat Grande Rando et la peau des pieds bien tendre. Et tout un groupe de copins/copines qui, comme vous, attend le moment du Gilou : "bon on fait une petite pause !! " BONHEUR !
Et le Dov, pendant la pause, regarde la carte et l'horizon montagnard. On fait confiance, on fait confiance ....

Et on a raison car on découvre le premier refuge.
Généralement, faire étape dans un refuge c'est une initiation inoubliable à la vie en communauté !  L'instinct de survie fait vite trouver les astuces pour classer géographiquement gros ronfleurs et moins gros ronfleurs, récupérer les bouchons d'oreilles, trouver la couchette la moins à pic (on sait jamais, en cas de besoin cette nuit ....). Et puis, on fait de l'écologie pratique, surtout au niveau des sanitaires et toilettes .....
Mais les paysages sont magnifiques, l'ambiance incroyable, le sentiment de liberté palpable. Le plaisir de vaincre les difficultés ensemble et de tous se retrouver au sommet : un vrai bonheur. Bref, vous avez attrappé le virus de la rando en montagne ! Virus qui donne des accès de fièvre randonneuse individuelle et collective !

Les coupables :

Merci à eux et que ça continue !

Rajouté 2 petits croquis de rando lac de Cau (dans album "dessins"). En cours un troisième  plein de glace et de neige.

Borda (grange) sur le chemin qui mène au lac de Cau -> situé dans les montagnes en arrière-plan.
Je me demande toujours comment les troupeaux pouvaient arriver dans ces estives en empruntant de tous petits sentiers, bien étroits et souvent défoncés par les intempéries. J'écris "pouvaient" mais en réalité j'aurais dû mettre "peuvent" car il en reste encore quelques uns.
A se demander ce que deviendront ces sentiers lorsque les troupeaux n'existeront plus ? Le passage de randonneurs suffira-t-il à entretenir les lieux ?

Le lac de Cau ou ibon de Cau. Quatre heures et demie de marche (1200 m de dénivelé bien raide dans la deuxième partie), parfois montée en y mettant les mains, 2 traversées de torrents (sans passerelle) : transpiration garantie. Et quand on croit être au bout ya encore 3 collinettes à se faire, les pieds dans l'eau ou la neige ou les touffes d'herbes hostiles au marcheur.  Mais cé magnifique : 1 cascade, un cirque, des névés, des isards et, tout au bout, le lac glacé (on est en mai).
Et sur le lac glacé, première fois que je vois ça, des glaçons qui ressemblent à des pierres précieuses. Avec le vent qui les pousse d'un côté, de l'autre ....

Arrivée en Espagne mercredi soir avec un accueil fabuleux -> nuage incroyable sur la Pena del Reloj. Dépaysement garanti !
Jeudi matin, à 8 h, attaque du Castillo Mayor. 2 h 30 de montée sans grosse difficulté sauf la partie lapias (roches calcaires déchiquetées avec tout plein d'arêtes coupantes et de failles) pour atteindre le sommet et pour en redescendre, car pas de marquage du chemin dans ces roches !  Beaucoup de vent et nuages qui accentuent le caractère "sinistre" du lieu. Et quand on voit les os de moutons qui gisent dans les failles, ça incite à la prudence !!

le sommet cé le truc pointu sur le pic à gauche

Pourtant, j'y monte au moins une fois par an, quelle que soit la saison. Et j'aime beaucoup cette "montagne" atypique. Atmosphère ....
Vue sur le Mont Perdu et la chaîne pyrénéenne un peu masquée par les nuages.

En redescendant, je discerne une harde d'isards (sarrios) à environ 200 m. Pas de camouflage possible mais j'ai le vent pour moi et le sentier va droit vers eux. Ils me laissent approcher à 80 m, m'asseoir et faire mes photos. Ils essaient de me renifler mais ça ne donne pas. Alors, tranquilles, ils passent de l'autre côté de la crête. Vus qu'ils perdaient leur poil d'hiver.


Pas beaucoup de fleurs, ce qui est rare sur le Castillo, généralement riche en fleurs de toute sorte. J'ai trouvé que c'était déjà très sec.
Casse-croûte à la redescente dans la végétation méditéranéenne et photo d'un lézard pas farouche.

Donc le Castillo Mayor c'est super mais y aller le matin (éviter la pleine chaleur car c'est plein sud et pas d'ombre sur le moitié haute), avoir de bonnes chaussures et de bonnes chevilles. Et de quoi boire ....

Photos dans les albums

Demain, je mets des photos et qq mots pour parler de mon périple 3 jours en Haut-Aragon. En attendant voilà un "sarrio" près du lac de Cau.

Lien vers le site météo que j'utilise pour préparer les journées aragonnaises

http://fr.weather.com/weather/local/SPXX0153?par=yahoo&site=fr.yahoo.com&promo=template

Rando en octobre, sans difficulté, balisage correct, durée environ 5 h hors voiture. Photos dans album "Vallée de Chistau"

Vue de Gistain, le massif des Posets semble à portée de mains ou de pieds mais ce n'est pas tout à fait le cas ! Vu sur la carte (23 Rando Editions), qu'un chemin menait à Badios et faisait gagner pas mal de temps.
J'ai fait une tentative en mai pour une première approche et j'ai vite renoncé -> laissé ma voiture à l'entrée de ce qui ressemblait à une entreprise de démolition tant le chemin était dégradé. J'ai poursuivi à pied : c'est long et ennuyeux. Une fois arrivé à Biados, après avoir vérifié que la carte n'était pas juste, c'était l'heure de revenir. Partie remise.

Fin octobre 2006, de bon matin, j'emprunte la piste (entre St Juan de Plan et Gistain), et, bonheur, ça roule. En évitant qq nids de poule, au bout d'une grosse demie-heure, je me gare à un embranchement de 2 sentiers. A pied, par un charmant sous-bois très "j'me salis pas les pieds", et en longeant la rivière, arrivée à Biados.

Petit casse-croûte en admirant le paysage : Posets enneigés, ciel bleu ... une carte postale ! En +, ya personne.

Suivi sur qq métres de la piste 4 X 4 avant de plonger dans la prairie par un sentier transformé en ruisseau. Début de la montée vers le lac. Je ne sais pas si je ferai le tour des lacs (boucle indiquée sur la carte).
Montée dans les bois. Rencontre avec 1 isard puis avec 3 de ses congénères.
Paysage très varié = montée sympa. Vu arrière sur 3 "épaisseurs " de montagne de couleurs différentes : super.
Montée à présent dans le "minéral" avec les + 3000 enneigés juste au-dessus. Le sentier se divise : 1 vers le col d'Eriste (Tuca de la Forqueta) et l'autre partie vers le lac. Montée dans la caillasse. Très belle cascade venue du lac.
Arrivée à l'Ibon d'es Millas. C'est un lac de retenue (un lac doit savoir se retenir). Comme il est un peu plus de midi, j'ai un superbe contrejour sur le lac et les falaises plein sud => couleurs sombres en accord avec le lieu !
Repas, écoute d'un silence impressionnant.
Vu l'heure, l'arrivée de nuages et la prudence, je décide de ne pas faire la boucle et de revenir tranquillos.
Descente avec vue sur la vallée aux couleurs d'automne .... Photo d'une source ferrugineuse. Je n'y connais rien en géologie mais ya vraiment beaucoup de teintes magnifiques dans les roches des différents massifs environnants.

Retour sans pb. Prochaine fois, je fais le tour des lacs mais pas en été car ça doit être très très fréquenté. Et c'est tellement pluss beau en automne.