Avant de commencer le récit photographique de mon périple pyrénéen de fin juin/début juillet, je dois donner 2 informations :

- 1) quand on demande à un(e) Espagnol(e) comment va son pays, la réponse est : "c'est comme en France ...."

- 2) WiFi et réseaux de téléphones portables sont accessibles pratiquement partout côté espagnol. Je ne sais pas si c'est un effet d'un mariage de la religion avec la technologie ?

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Après quelques minutes de marche, j'a vu tout un vol de vautours tournoyants au-dessus d'une zone en périphérie de la ville. Je me suis rendu compte que le chemin menait vers cet endroit. Impressionnant de voir ces grands oiseaux voltiger au milieu des maisons !

Je ne sais pas ce que les rapaces avaient trouvé dans un paysage de jardins et basses-cours mais ce devait être intéressant.

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Repos ... juste au-dessus d'une route.

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Décompression après cette montée costaude et la décision de rebrousser chemin.

Dans la neige épaisse, nous avons une technique de descente sympa, humide mais sympa ....

Cela permet aussi de s'entrainer à l'utilisation du piolet en cas de chute accidentelle lors des traversées de névés/glaciers.

Penser à bien fermer les poches des vêtements et du sac !

C'est trop c.. bête de perdre ses clés de voiture en faisant de la (fausse) luge ....

Traversée de la couronne forestière (pins canariens) pour arriver dans les champs de lave ...

Parc national du Teide.

... au pied du Teide (ici le vieux Teide en avant-plan et le Teide derrière)

Moins glamour, les 4X4 qui vont de places en places avec leur lot de touristes.
Et les employés du nettoyage en grande discussion par rapport au nombre incroyable de bouteilles vides dans les poubelles de cet endroit désertique ! 

Pour la découverte officielle du gîte, je vous laisse avec Internet.

Accueil vraiment sympa des différents habitants (Pilar, Tche, Mammoud, Roger) dont certains parlent français.

Utile à savoir :

- pas de raccordement électrique -> groupe électrogène en soirée pour lumière, télé, cuisine et wifi - Petit déj' à la frontale  si on se lève tôt (mon cas) - Pilar prête des lampes si besoin.

- eau du pompage local - traitée, pas eu de problème.  A noter que Pilar paie des taxes sur l'eau alors qu'il n'y a aucun raccordement collectif.

- bâtiment principal avec plein de grandes pièces, cheminée et poèles à bois.

- ambiance amicale et cool ... avec fond musical jazz,  musiques du monde bien agréables. Si vous aimez les films séries B ou Z mais en espagnol, belle collection de cassettes et DVD. Si vous êtes champion(ne) de baby-foot, vous pourrez vous mesurer aux hébergeurs et à leur matériel particulier ...

- propreté, confort très correct et repas très bien

- attention, tous fument mais demandent si ça dérange. La pièce principale étant de grand volume, c'est supportable pour un non-fumeur.

- pompe à essence la plus proche : 45 km, comme pour la supérette/épicerie .... soit  plus d'une heure de piste/route.

Baby foot très utilisé, avec un terrain aussi plat que le paysage environnant ....

Cheminée principale qui sert de chauffage, à griller la viande, à préparer de délicieuses tartines paysannes (pain grillé + tomates + sel + ail (option))

Petit déj'

Poèle de la chambre avec belle flambée de buis

Vue de la chambre

A suivre .... on ira à la ville

Retour du soleil après cette journée riche en tormentas. Pas de dégats importants et une eau bienvenue dans ces régions arides.

Suite du séjour avec la montée au sommet de la Pena Montanesa (2291 m). Montée par le départ côté San Victorian. Je l'avais déjà réalisée mais c'est toujours une belle montée, pas toujours facile avec des tronçons caillouteux un peu pénibles.
A faire le matin avant que le soleil ne vienne surchauffer la pente exposée au sud et que les nuages s'installent en altitude.
Le sommet est intéressant car c'est un bon bélvédère sur les Pyrénées et puis envie de découvrir un nouveau chemin le long de la falaise.

Donc demain, on se lève à 5 h 30 et on grimpe tout en haut (1200 m de dénivelé).

Vue à partir de Pueyo, lieu d'hébergement.

à suivre : rencontre au sommet et grande peur ...

Alors que je regarde les vautours fauves planer près d'une falaise, une silhouette différente et vite reconnue se détache du groupe. Queue arrondie, ailes incurvées, vol tout droit : un gypaète barbu ou quebrantahuesos (briseur d'os en espagnol) se dirige vers moi. Il est assez haut mais j'arrive à le photographier car il passe au-dessus de moi, regardant à droite et à gauche, avant de plonger vers une autre falaise. Et là, couleur sur couleur, il devient indiscernable.
De voir ce grand rapace, encore rare malgré les efforts de protection, est un vrai bonheur montagnard !

La définition des images est très moyenne mais, sur certaines, on distingue la "barbe" du bel oiseau.

Alors, côté espagnol, c'est sec ! Reste de neige à partir de 1200 m dans les endroits protégés du soleil. Finalement, je m'attendais à plus de ruisseaux avec la fonte des neiges. Quand même une petite "cascade" bien sympathique sur les flancs de la Pena Montanesa avec douche gratis et agréable car la montée fut rude.

Tiens, un visage gravé dans la pierre .....

Lors d'une montée sur le chemin pierreux, un truc bizarre m'arrête imédiatement : une pierre qui bouge !

En y regardant de plus près, la pierre est couverte de chenilles !

Mais, des chenilles, il y en a beaucoup d'autres qui, accrochées les unes aux autres coupent le sentier. Des processionnaires !

Pourquoi un tel entassement sur cette pierre ? Pour profiter de la chaleur ? Pour faire un point information ? Parce que les premières sont passées dessus et pas à côté ? Mystère.

Ce qui est connu par contre, c'est le point de départ de la procession.

Par la suite, j'ai évité de passer sous les pins ......

Les chenilles et "la" chenille en vidéo

Et c'est reparti ! Quelques jours de mars en Haut-Aragon. Première fois que j'y vais en ce tout début de presque printemps mais autant que les congés imposés soient utiles et agréables.

Le problème c'est qu'il a beaucoup neigé sur les Pyrénées et que j'ai quelques doutes sur l'accès au tunnel d'Aragnouet/Bielsa. Mais, arrivé à Saint-Lary vers midi, je suis rassuré, le passage est OK. Beaucoup de neige de chaque côté de la route  et un soleil éclatant avec une température agréable .....

Et ce qui n'est pas arrivé à l'aller est advenu pour le retour : tunnel bloqué par les avalanches !

N° de téléphone pour infos tunnel Bielsa : 900 125 125

Passage possible après 19 h et encore pas sûr ... D'où, encore une fois, grand détour pour revenir par le tunnel de Vielha. Tunnel tout neuf moins stressant et enfûmé que l'ancien mais 2 longues heures de route (de montagne et de camions) en plus...

Au sommaire des messages à venir : des oiseaux mais pas que, un petit tour en sierra de Guara, quelques considérations hispanisantes et la confirmation d'une bonne adresse.

Un lieu proche de la route d'Orwell -> San Simon dans la sierra de Alcubierre. Crête enlevée par les Franquistes après une résistance acharnée des Républicains (tous seront tués) -  monument en souvenir de cette bataille.

Sur la plaque explicative, le déroulement des combats et le récit d'un fait de guerre par un légionnaire franquiste dont un soldat s'appelait ... San Simon.

Très intéressant de remarquer sur ce monument à la gloire des vainqueurs (les Franquistes) un graffiti en forme de faucille et marteau.

On continue sur la route d'Orwell avec une casemate et ses tranchées.

Personnellement, je n'ai pas tellement accroché (aux barbelés évidemment...) à cette reconstitution qui sent vraiment le neuf !
Par contre, les explications et la topographie rendent bien compte, je crois, de ce qu'ont dû être les combats pendant cette guerre civile.

Départ vers le centre de l'Aragon en passant par la sierra de Guara - voir articles de juillet.

Je reprends la route de la sierra indiquée à L'Ainsa et retrouve les paysages parcourus quelques mois plus tôt.

Pas prévu de haltes spécifiques mais envie d'emprunter quelques chemins de traverse (on ne se refait pas) pour découvrir des villages de la sierra.

A suivre : Adahuesca

Et dehors, en pleine lumière, une autre rencontre !

Intéressé par ma présence, cet animal de compagnie n'attendait qu'une chose : que j'active le robinet d'eau du captage situé près de la chapelle.
Ben oui, il y avait au moins 2 ânes à se rafraîchir avec cette eau de montagne. Et on en a bien profité car ça giclait de tous les côtés au point que c'était douche gratuite !!

Lécina, village d'Aragon propret, possède un "chêne millénaire" et c'est le point de départ d'un sentier vers de très belles grottes ornées de dessins. Réglons le cas du chêne tout de suite : l'arbre est majestueux mais la protection mise en place autour n'est vraiment pas terrible et gâche l'impression de puissance que doit dégager un tel "monument".

Pour les grottes, on va bientôt les découvrir ....

Lécina, j'y suis allé en fin d'après-midi puis un matin très tôt. Quelques photos d'ombre et de lumière.

Ainsi qu'en témoigne le panneau d'infos touristiques, les activités proposées sont nombreuses (et festives).

Le rajout crayonné a tout de suite trouvé une place de choix dans mon blog consacré aux graffitis !!

A suivre : peintures rupestres

Avec ce séjour un peu plus long que d'hab', je voulais découvrir les peintures rupestres de la sierra de Guara.

Sur la carte, j'avais repéré les lieux concernés mais Pierre m'a conseillé une boucle dans les gorges du Rio Vero qui me permettra d'accéder aux grottes et de faire une jolie balade. Topo guide de l'auberge fourni.

Me voici donc parti tôt et en voiture pour une destination à environ 15 km d'Arcusa. Arrivée sur le parking 20 places du rio Vero/Portiacha. Stationnement et départ du parking 20 places car si un grand parking est accessible 3 km avant  je le trouve moins bien situé pour plusieurs raisons (à suivre).

Pour la découverte des peintures rupestres, je ferai un ou 2 articles spécifiques.

Départ rando du parking par une large piste avant d'arriver sur le sentier qui va aux premières grottes et à un super belvédère sur les gorges du Rio Vero (Tozal de Mallata).

Panoramas faits avec assemblage plusieurs photos - environ 160 °

Après le belvédère, descente dans le canyon du rio Vero. Finalement, on ne se mettra les pieds dans l'eau qu'au prochain épisode .....

En route pour Albaracin en passant par la "Reserva Nacional de los Montes Universales". Vent et froid et même neige .... tout au long d'une belle route de montagne.

Arrivée à Albarracin.

Très jolie petite ville fortifiée et touristique.

Des chemins/sentiers permettent d'accéder aux remparts puis d'en revenir (ouf !).
Quand on suit ces remparts à la descente, vaut mieux avoir de bonnes chaussures car c'est raide !
Et quand on arrive en bas, c'est au milieu d'une foule de photographes, pas très souriants, qui attendaient plus ou moins patiement que le gugusse en train de descendre péniblement  soit 1) se casse la figure 2) ou se dépêche un peu afin de libérer la vue sur les remparts de sa présence inopportune.

Encore quelques images de Gallocanta ....

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Ma dernière journée à Gallocanta fut fraîche et surtout très venteuse.
A tel point que les hirondelles venaient le long de ma voiture pour se protéger -> je roulai doucement et elles étaient en vol à quelques mêtres du véhicule et à la même vitesse, abritées du vent.

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Route de Saragoza avec l'intention de tourner vers Calatayud juste avant la capitale aragonaise. Sortie de l'autoroute au niveau des usines Opel direction La Almunia.

Calatayud, j'y étais passé en 2003 mais sans visiter. Envie de m'arrêter quelques heures.  Arrivé vers 11 h, je me gare en centre-ville avec un peu de chance car beaucoup de "coches" un peu partout. A peine descendu de voiture, j'entends comme des bruits de tambours. Une fanfare ? Vite, je fonce vers les ruelles et tombe en plein sur ... une procession. Nous sommes le dimanche des Rameaux.

Au son des tambours, les processionnaires débouchent de plusieurs rues.
C'est impressionnant.
Tour de la place et bénédiction.

Une fois passé le panneau d'info du parc, le paysage s'avère un peu "plat" avec ses parcelles cultivées. Puis, au bout de quelques centaines de mètres on se rend compte que ce n'est pas si "plat" que ça ! Le travail de l'érosion devient bien visible et spectaculaire.

Je mets une image de la partie centrale des Bardenas, celle que j'ai arpentée pendant 2 jours. En vert la piste autorisée à la circulation automobile.

Voyant un genre de falaise au loin, je décide de passer par la droite du camp militaire.

Ce n'est pas l'enceinte du camp militaire, mais un des quelques enclos à moutons présents dans le parc.

Arrivée devant des montagnes que je "visiterai" le lendemain.

Les roches érodées dessinent des silhouettes étranges .....

Le point blanc est un vautour percnoptère.

A suivre : Castill de Tierra

Passé 1 nuit à l'hôtel La Rambla à Biescas.

Hôtel correct mais sans plus. WiFi mais seulement près de l'accueil. "Concierge" très occupée à jouer aux cartes sur son ordi. Restau attenant très moyen.

Mais alors, déco "vieille Espagne" avec salons et tapis. Un certain charme malgré tout. Sans compter l'ambiance "Shining" !

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Quatre hébergements (nuit et repas) entre la frontière et L'Ainsa - Reprise d'un post de mai 2007 avec mises à jour.

1 Bielsa : casa Matazueras - sur la place principale de Bielsa. La patronne et son fils parlent français. Très sympa. Accès Internet - Départs de randos intéressantes directement de Bielsa (voir lac de Cau dans le diaporama "paysage Aragon") et la vallée de Pineta. Ce qui est également pratique, c'est que Bielsa = tous commerces ! .

2 Hospital de Tella : casa Quino - 00 34 974 50 40 55 (contact téléphonique plus sûr que l'Internet) - situé entre la route et la Cinca - rustique mais de qualité - ancien patron parle français -> toujours présent avec son neveu qui a repris l'affaire. Attention pas d'Internet (2009). Petit hôtel situé entre route de la vallée de Chistau / Pena Montanesa et Castillo Mayor-Escuain-Anisclo.

3 Escalona : hôtel Revestido - - au fur et à mesure, cet hôtel passe en haut de gamme mais reste accessible en basse saison.  - se débrouiller en castillan.  WiFi. Le soir, soleil couchant, vue magnifique sur le village de Laspuna et la Pena Montanesa.
départs des petitres routes vers Pena Montanesa, Castillo Mayo, Escuain, Anisclo.

4 El Pueyo de Araguas : Casa Dueso ; Chambres d'hôtes dans un village superbe - paysage grandiose avec la Pena Montanesa d'un côté et la sierrea de Guara de l'autre. Maison confortable et tranquille avec Emilia comme hôtesse. WiFi. Départ randos vers la Pena mais également vers L'Ainsa, Sierra de Guara, etc....

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Randonner sans découvrir la culture locale, ça fait un peu consommation.

Alors consommons la culture à travers son art culinaire !

Et les 4 adresses ci-dessus permettent d'apprécier la gastronomie locale agrémentée d'innovations parfois surprenantes mais toujours destinées à montrer le plaisir d'accueillir un hôte.

Illustrations avec le Souper - la cena - "version Emilia" 

Les entrées

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Plat principal ...

Le dessert : fruit ou glace ou ...

Faut finir "léger" ....

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Sandwich de midi (bocadilllo formule randonneur) et pique-nique, toujours confectionnés par Emilia.

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Retour au refuge d'Ilhéou avec de nombreuses et courtes haltes afin de savoir "si ça passe !" -> le réseau téléphonique qui affiche temporairement ses petites barres ici et pas là, 1 m plus loin. Chasse au trésor.

Arrivés au refuge : bain dans le lac (glacé), chaussettes censées sécher, streching, restauration apéritive .....

Une particularité, la couleur de l'eau au robinet montagnard : pendant quelques minutes cela ressemble à du lait puis, miracle de la chimie, ça devient de l'eau buvable.

A suivre .....

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Une nouvelle arrivante dans ce versant très ensoleillé.
Une arrivante à la fois très farouche et peu discrète. Cette variété de marmotte qui se développe côté espagnol est de souche américaine selon un garde du parc naturel d'Ordesa à qui j'ai posé la question. Je croyais plutôt qu'elle venait plutôt des Alpes ....  En tout cas, c'est de la réintroduction qui marche ...

En affût, dans l'attente d'une marmotte craintive, c'est une de ses congénères qui est sortie pas très loin et s'est mise à crier comme une marmotte ! Vu la configuration des lieux, chaque cri avait son écho ....

Elle est là .....

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La montée et surtout la descente  du Tozal de de Basones ont occasionné quelques rencontres avec les sarrios (isards) dont j'apprendrai plus tard, côté français, qu'ils sont victimes d'un "pestivirus", genre sida caprin. Population décimée à 80 % dans certains secteurs.

Les ci-dessous semblaient bien en forme, même le premier qui se comporte comme un lama !

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