Gallocanta est un territoire très connu des ornithologues pour le séjour hivernal de milliers de grues cendrées.

Fin mars, ces grues sont reparties vers le nord mais les lieux peuvent encore servir d'étapes pour des passages migratoires.

En arrivant à Gallocanta le dimanche, je suis allé dans un des accueils de la Réserve. Une dame très sympa m'a expliqué qu'il n'y avait plus de "gruas" sauf sur une autre lagune à quelques kilomètres. Environ 200 volatiles ont été comptabilisés. Si je veux les voir, ce n'est pas compliqué ... et de m'indiquer la route. Si, si, je peux y aller en voiture, pas de problème.

Traversée de paysages arides et ventés avant d'arriver, via un chemin carrossable et balisé,  sur un parking auprès d'un petit étang. Effectivement les grues sont là (une soixantaine) dans les champs et tout près de la lagune mais mon irruption motorisée va les déranger. Le parking est, à mon avis, trop près de la lagune.

En voyant les grues s'envoler, prévaut le sentiment  d'avoir dérangé inutilement les oiseaux alors qu'ils faisaient halte ici. C'est tout le problème du "tourisme" nature/photo. On veut voir et souvent on perturbe.

Elles vont tourner environ 1/4 d'heure pour prendre les courants puis elles sont parties vers le nord.

Autre oiseau emblématique de ce lieu : la grande outarde.

Fin mars, elle commence à arriver. J'ai eu la chance d'en voir une mais de loin. Les photos sont très moyennes mais donnent tout de même une idée de la bestiole dans son environnement.

Je l'ai suivie aux jumelles et j'ai eu droit à quelques parades magnifiques !

Cheminement un peu au hasard dans un environnement très très étrange. Le passage de l'eau y est tellement présent que je crains de rester collé à cette terre colorée. Et pourtant, elle est sèche et dure.

Bientôt, après de multiples lacets, je me retrouve entre des montagnes de boue sèchée, ambiance légérement angoissante et je me dis qu'il vaut mieux se balader ici sous le soleil, parce que par temps de pluie .....

Et retour à la civilisation .....

Beaucoup de nuages et attente d'un hypothètique et ultime rayon de soleil .....

Et ce sont les phares d'un véhicule arrivant à toute allure sur la piste qui apportent un peu de lumière. Irruption dans le paysage d'un gars  chargé d'un appareil photo sur pied. Il se précipite vers le castil de tierra et commence à mettre en place le matériel.  Nous échangeons quelques mots en espagnol avant de nous apercevoir que l'anglais serait plus efficace ! Sur ce, les derniers rayons de la journée transpercent les nuages.

Sur la droite une petite silhouette de photographe polonais.

Pendant que Remi, photographe Polonais, fait ses photos en pose (il compte les secondes) et m'invite à le suivre ("Come, come, the light ..."), je m'amuse à l'immortaliser en pleine action.

En nous recroisant autour de la roche sculptée, il me fera remarquer des empreintes dans la boue : ce sont les siennes laissées la veille alors qu'il pleuvait .....

J'ai compris que Remi faisait une série de photos (reportage ?) au Portugal et en Espagne avant de retourner en Pologne.

Depuis, je lui ai envoyé les photos et nous avons échangé qq messages.

Moment sympa et rencontre avec un photographe de talent.

Sur tous les dépliants touristiques, on voit la photo de ce "monument". Je l'ai même sur la porte de ma chambre à la casa rural. Oui mais où est-il ? Il va faire bientôt nuit, le temps est couvert et je n'ai pas trouvé le "Castil de tierra" ....

Peut-être là-bas, à l'écart des falaises ?

C'est bien ça ! Et maintenant, un petit rayon de soleil  serait le bienvenu .....

Dans quelques minutes, le soleil couchant ... et l'arrivée de Remi.

castil de tierra = castill de tierra = cabeza de castildetierra.

De l'autre côté de l'Ebre, petit détour vers des "lagunas saladas". Ou plutôt una laguna salada.

carte ©Google

Arrivé avant 16 h au village d'Arguedas, j'ai commencé à me balader aux alentours en attendant de contacter "ma" casa rural.

Alors côté bordure cultivée des Bardenas, faut bien dire que le plastique noir est roi, et qu'il part en lambeaux sous l'effet d'un vent soutenu créant une décoration identique à celle existant près de nos grandes surfaces commerciales ! Seule différence la couleur.

Par la suite, dans les Bardenas, je ne verrai plus ça (heureusement).

Rencontre dans le village avec un agriculteur et son épouse (je crois ...) en pleine mécanique sur son tracteur. Je leur demande où se trouve mon lieu d'hébergement, ce qu'ils m'indiquent facilement car je suis garé à 50 m du gîte ! Ensuite échange sur la ruralité locale et ce fameux plastique : je ne saurai pas à quoi il sert exactement car mon interlocuteur me dit être un agriculteur écologiste et n'utilise pas de plastique ! J'apprends également qu'il travaille à temps partiel dans un centre de loisirs proche : "Senda Viva". Il m'invite à y faire un tour mais je n'aurais pas le temps. Je les quitte avec toute une documentation qu'ils me donnent. Je regrette de ne pas avoir photographié ces personnes vraiment très sympas. En pluss j'ai eu l'impression de tout comprendre de leur espagnol .....

Téléphone à Teresa, ma logeuse. J'avais réservé par Internet. Je suis seul locataire à La Bardena Blanca mais ce sera plein à partir du jeudi suivant (semaine sainte oblige).

Une fois les valises déposées et après avoir discuté avec Teresa de la route + précautions à prendre*, direction le Parc Naturel des Bardenas Reales de Navarre !

* : j'avais lu dans le site Internet déjà cité que les lieux n'étaient pas accessibles avant 8 h le matin et juste avant le coucher du soleil. A mon interrogation, Teresa me rassure : il n'y a pas de règlement de ce style, c'est juste que la nuit on peut se perdre dans le parc .....

Traversée d'une sorte de petite banlieue du village avec un bel ensemble graffitis/mobs avant d'arriver à l'entrée du parc naturel. A partir de maintenant, on roule sur de la piste ..... (oui, je sais, l'été ça fait une chaude piste ...).

Que je dise également qu'au centre du parc se trouve un terrain militaire bien évidemment interdit, surtout qu'ils y font de temps à autres des exercices de bombardements .....

Au hasard des routes aragonnaises. Bord de l'Ebre.

Visite du monastère cistercien de Rueda. Une partie est transformée en hôtel et le reste se visite. Le monastère n'est plus habité.

Seul touriste, je suis chouchouté par une jeune "ouvreuse" qui travaille son français.

L'extérieur du monastère :

à suivre ....

Objectif l'Ebre - Roulé un peu au hasard sur des petites routes, au milieu de ce paysage très particulier, plein de la force d'une Histoire rurale que l'on devine/imagine très rude et à présent transformée.
Croisé seulement quelques camions (on serre à droite, on serre à droite).

A suivre : un peu de verdure .....

Retour dans le paysage montagneux avec la montée au Castillo Mayor. Pas mal de rencontres "Nature" à suivre.

900 m de denivelé pour atteindre un magnifique belvédère sur le Mont perdu, les Posets, la Pena Montanesa, etc... bref, une montée "culte" dans un environnement de verdure puis de sécheresse. La derniére partie dans les lapias demande de la vigilance et de très bonnes chaussures.

Après 1 h 30 de montée, arrivée au niveau du plateau d'estive. ensuite, encore une bonne heure pour accèder au sommet dans un décor de caillasses érodées aux arêtes acérées.

Le sommet, c'est toujours en haut à gauche.

Post de 2007 sur une montée précédente.

Descente ludique et lugeuse dans les névés !
Attention aux rochers cachés, ne pas avoir peur de se mouiller les fesses et ... bien fermer les glissières des poches avec papiers et clés de voitures ....

Descente "familiale" ou descente acrobatique ?

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Mais on peut aussi descendre debout .....

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Départ pour la rando des lacs. Mais tout d'abord, retrouvons "notre" Grand Barbat, sommet de la rando !

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C'est lui, le plus haut, au fond !

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Lors des randos, les participants font un tas de choses en plus de mettre un pied devant l'autre.
Ainsi, certain(e)s prennent des notes pour raconter ensuite les moments pleins de saveurs ... passés ensemble à transpirer sur les pentes !  ;o)

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Rencontre avec la Cuca Fera, animal emblématique de Tortosa.

Dragon/Tortue géante, la Cuca Fera mangeait 3 enfants chaque soir !  Et puis, un beau jour, un chevalier reçut de sa princesse (une histoire précédente), le secret pour vaincre la Cuca Fera : lui couper les oreilles et la queue !

C'est ce qu'il fit et la Cuca Fera devint douce comme un agneau !! Et ça se voit ....

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En octobre, grande fête populaire avec défilé de la Cuca Fera dans les rues de la ville. Animation très suivie, surtout par les enfants -> la Cuca Fera distribue des bonbons !

Statuettes trouvées à Tortosa dans un magasin très sympa d'artisanat local et de visites de Tortosa.

Et bonjour à Mercedes qui m'a raconté plein de choses sur sa ville, la Catalogne et l'Espagne ....

Découvert cette année quelques panneaux de présentation d'un nouveau circuit de découverte qui part du centre-ville de l'Ainsa (parking près des commerces).

Comme pour d'autres panneaux "faune et flore" disséminés dans la région, la présentation est assez pédagogique et incitative.

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A suivre ....

Matin dans le lit caillouteux du rio Cinca (aval de l'Ainsa).

La topographie des lieux montre bien la hauteur que peut atteindre la rivière lorsque la retenue d'eau est à son maximum.

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Des poissons, je pense à des truites et mulets (?), attrappent les mouches qui flottent en quantités quasi industrielles ....

S'il y a des pêcheurs parmi les honorables lecteurs de ce blog, ils peuvent intervenir pour corriger le tir ...

Départ sous un fort soleil, le long du rio Ara.  

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Des nichoirs tout neufs ....

Une eau superbe et quelques coins ombragés propices pour le pique-nique, les pieds dans l'eau ....

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La sortie d'un moulin.

En suivant ce sentier/piste, on se rend compte de l'usage de l'eau du rio Ara. Captée pour les moulins et l'arrosage des jardins, elle alimente des pêcheries, mares, etc... créant tout un réseau de méandres et de courants.

Flore et faune, comme les humains profitent de cette humidité.

A suivre ....

Au programme, une semaine dans le Haut-Aragon suivie de  4 jours de rando dans le Pyrénées, côté français, avec montée au Pic du Maupas.

Mais tout d'abord, arrivée à Escalona pour un événement important : le match de foot Espagne-France !!

Grand écran sur ta terrasse, température estivale et supporters aux couleurs de la Roja !

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L'Espagne a gagné !

Oui, premières chèvres rencontrées dans les Picos. Il va y en avoir de nombreuses, présentes sur les pentes ou les sentiers. Elles "entretiennent" le terrain et servent occasionnellement de repas aux différents prédateurs et nettoyeurs de la région.

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.Ne nous laissons pas distraire par "Biquette" car la route est longue ...

Aperçu du canal presque totalement enterré tout au long des 12 km.

Le sentier s'enfonce dans l'étroit défilé du Cares.

Assz régulièrement, le sentier est vraiment à flanc de montagne....

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Sac à dos, levés tôt, je vous emmène sur le chemin du Cares. Rando de 12 bornes, sortie incontournable de la région.

Le Cares est un torent - le sentier que nous allons suivre a été réalisé, à flanc de montage, pour l'édification/creusement d'un canal d'amenée d'eau sur une centrale électrique, à une époque où c'était encore avec pelles et pioches ...
Va y avoir des images pour illustrer tout ça. Information : beau temps toute la journée .....

Arrivée à l'aube au bout de la route asphaltée, à 10 mn d'Arenas de Cabrales, le lieu est désert.

L'été, tellement c'est fréquenté, la route est fermée et l'accès se fait par des navettes à partir d'Arenas et de parkings en aval de ce départ.

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Mais qui voit-on dans les lueurs de l'aube ?

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Les nuages montent à notre rencontre. L'hélico patrouillle.

Bientôt on ne verra plus grand-chose au dela d'une vingtaine de mètres.

Faut pas perdre des yeux le marcheur de devant.
Et celui qui est en tête, comment il fait ?  Il connait bien les lieux et il a son GPS de rando. Ouf, ça va mieux !

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De l'herbe et un cairn... en principe, on approche du refuge.

Du côté d'Escuain, les sarrios (isards) étaient un peu loin mais j'ai eu l'occasion d'approcher, parce qu'ils l'ont accepté, d'autres de leurs congénères.

Sarrios en bordure de leur territoire de sécurité et approche en arc de cercle pour le photographe.
L'objectif est de les photographier sans leur faire peur. Matériel adapté (600 mm) et rester attentif à leur comportement.
Quand j'estime  arriver à leur distance mimi de sécurité, j'arrête l'approche et les laisse tranquille.

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Au-delà de la prise de photos, la courte distance finale crée un "contact" indéfinissable mais intense.

On y arrive, on y arrive après quelques heures de marche ..... peu intéressante.

Et le paysage lunaire en lui-même n'est pas terrible.
C'est bien plus joli par l'intérieur de la caldeira du Teide qui se trouve juste au-dessus.

On revient à Vilaflor ....

La meilleure position pour méditer à Vilaflor ...

Voiture de loc pas chère (75 euros la C3 pour 4 jours) et direction les hauteurs.

Je vous emmène d'abord au village de Masca, celui des falaises qui dominaient notre "sortie baleines".

Nouvelle route (étroite) qui monte et serpente vers ce joli village devenu étape touristique et terminus de la chaussée.

Arrivages de 4 X 4 et de bus à intervalles réguliers, environ toutes les 20 mn.

 Entre 2 fournées, le calme ....

Côté mer ...

Côté "montagne"

Et puis soudain, nous nous retrouvons au coeur d'un groupe de baleines, avec une proximité étonnante.

Leur souffle est très bien perçu - Moments magiques.

Les baleines sont presque trop près pour lulu !
En reflet sur l'aileron : notre catamaran !

J'arrête les photos pour vivre pleinement l'instant.

Avec la jeune femme anglaise nous échangeons quelques mots sur ce bonheur irraisonné.
Elle a les larmes aux yeux.

Et les baleines ?

Doucement, doucement, d'abord on mange !

Repas à bord .... et début des discussions avec les voisins voisines (Autrichiens et Anglais)

Après cette partie restauration, arrêt au stand avec trempette pour les plus courageux dans la crique de Masca, au pied des falaises.

Quelques baigneurs sont déjà présents : venus par bateau comme nous ou à pied par le très réputé sentier qui part du village de Masca pour descendre vertigineusement jusqu'à la crique.

La capitaine nous informe que la plupart des randonneurs qui ont emprunté le sentier vont remonter à Masca via un transfert par bateau navette puis par taxi.

Un lien vers le sentier que je nai pas testé lors de ce séjour. Mais je vous emménerai à Masca.

Et les baleines ?