Prêt au départ ? Le sac à dos est bien un peu lourd (les appareils photos ça pèse ... et les bouteilles d'eau également, mais être à sec dans la pierraille, c'est pas top du tout !).
Début de montée au lever du jour. Pleine lune au-dessus de la Sierra de Guara.
Le versant sud emprunté sera à l'ombre environ 1 h 30, ce qui est plutôt agréable. Soleil me rattrape dans les genêts.
Finalement, "l'ascension" sera faite en 3 h 30, pause téléphone (ça passe bien) et casse-croûte (ça passe bien également) incluses. Par rapport à ma première montée de la Pena, ça fait 1 h de moins !
Je reviendrai en photos et indications sur le circuit emprunté.
Mais, la rando, c'est également le hasard de la rencontre. A la redescente de la partie sommet, j'aperçois une personne en phase montée. Nos 2 chemins se croisent et nous nous apercevons rapidement que nous sommes 2 français ce qui facilite l'échange de quelques mots. Mais, c'est 2 heures plus tard que nous allons passer un peu plus de temps ensemble : je suis en opération pique-nique pépère lorsque le randonneur "francès" arrive sur le chemin. Occasion de passer un petit moment, assis à l'ombre, et de faire plus ample connaissance.
"Banlieusard de Bordeaux", mon collègue de caillasse dont je ne connais pas ni le nom ni le prénom, est en pleine découverte de ce coin d'Aragon, ce qui nous permet d'échanger quelques informations. Rencontre très agréable qui donne un pluss à la rando. Mais c'est pas fini .....
Et non, car un lézard trouve moyen de faire l'intéressant tout près de nous. Et hop, à plat ventre pour immortaliser le phénomène.
Il est temps pour le randonneur girondin de repartir vers son véhicule. Je lui donne les coordonnées de ce blog et on se dit que les photos de lézard, mises sur Internet, marqueront le coup.
Pour ma part, je prends le temps de ranger, de traîner un peu puis je commence la descente rapide du dernier tronçon. Environ 30 mn plus tard, j'arrive au parking. Mais, soudain, je m'aperçois que quelque chose ne va pas, mais alors pas du tout : je ne trouve plus ma clé de voiture dans ma poche de pantalon !! Fouille, fouille, poches, sac : rien ! J'ai perdu ma clé de voiture en pleine montagne !!!
Légère angoisse ... mais, comme dit une amie, ne restons pas trop longtemps paniquée. Premier endroit à revoir, le lieu du pique-nique. Si la clé n'est pas là, je suis mal, parce que me retaper toute la montée ... ou téléphoner à la maison pour récupèrer le double, ça le fait pas bien.
Demi-tour avec le sac à dos (lourd), le soleil (dur) et la montée (pénible).
Bonhomme transpirant arrive au niveau de la halte bordelaise et lézardienne : pas de clé ... Si, dans la touffe d'herbe, exactement où tu t'es allongé pour faire ces photos, malin va ! Mais ouffff !!
La dernière descente du jour sera finalement la plus agréable ....
Par contre pas pu saluer l'ami de Bordeaux (banlieue) ce que je fais à présent par l'intermédaire du blog. Salutations amicales.
PS : la clé voyage à présent dans une des poches du sakado.
A suivre : montée Péna et images du sommet.